Diana di l’Alba

Avant d’être un groupe corse, Diana di l’Alba, était un chant de bergers des plateaux du Cuscionu dominant à 1 600 mètres dans le Sud de la Corse. Un nom et une symbolique qui a plu à Antoine Marielli, auteur-compositeur-interprète et fondateur du groupe.

Diana di l’Alba… la « Porte » de l’Aube qui ouvre et referme les confins de la nuit, L’Étoile du matin qui guide les pas du berger de l’éternel, Venus qui ensorcèle le poète…

Autour de ce nom et de cette symbolique, naissait un groupe en 1978 avec un premier album l’année suivante.

En février 93, Diana di l’Alba reprend son bâton de pèlerin.

Aux côtés d’Antonu Marielli, se réunissent Ghjiseppu Ersa, Ghjuvan Lìviu Casalta, Stèfanu Perfetti et Ceccè Brunini.

En 1996 sort l’album « Pueta ». Viennent ensuite Vitu Fuligni et Ericcu Biagetti qui participent à l’album « Sumenti d’Acqua » en 1998.

 

Diana di l’Alba apporte sa contribution à la lutte contre les incendies en offrant deux chansons inédites au projet « Machja deve campà» en 1999.

Investi dans la musique et la danse traditionnelles, le groupe enregistre en 2001 le disque « Punt’è Taccu ». Avec « Donna Dea » en 2004, Diana di l’Alba compose un bouquet de chansons en hommage à la Femme.

L’équipe s’agrandit avec Jeff Giuliani, Dàvide Crucciani, Federiccu Bagnaninchi et Cristòfanu Manzoni.

Le disque « Da musicà la vita » (2008) est le fruit d’un travail partagé entre musiciens et chanteurs passionnés.

 

En souvenir d’Alesiu Casalta, Diana di l’Alba enregistre deux chants en 2010. Tous les bénéfices de la vente sont reversés à l’association « Un toit pour mes parents » qui héberge à Marseille les parents d’enfants hospitalisés.

Dans le même temps, Lurenzu Filippi et Petru Gensollen renforcent le chœur des voix basses.

Pour fêter ses 20 ans en 2013, le groupe sort un nouvel opus intitulé « Indiature ».

En 2018, l’album A Ghjanna di l’incanti, la porte de l’enchantement, a une place à part dans la tradition de Diana. Sur onze titres, trois sont imprégnés des légendes, mythes et mystères de notre patrimoine culturel. C’est une invitation à (re)découvrir l’imaginaire d’un peuple qui en dit toujours beaucoup plus sur son identité que n’importe quel autre élément historique.

Un public qui reconnait le premier engagement du groupe, à l’origine même de son existence : l’expression en langue corse et la préservation de cette culture.

Des chansons comme « Lingua corsa » et la présence de pas moins de dix-huit instruments traditionnels : guitares, basse, batteries et percussions mais aussi violon, accordéon diatonique, cétera (cistre à seize cordes), vièle à archet, flûtes ou harmonica.

Pourtant, ce n’est pas l’appartenance à un clan ou un mouvement qui marque l’esprit dans un concert de Diana, mais la conviction d’un partage, d’un mélange et d’une ouverture.

Une preuve vivante que culture traditionnelle et modernité peuvent s’associer. Chants polyphoniques succèdent aux tonalités rock, styles et générations se confondent au sein même du groupe dans un équilibre scénique qui ne laisse aucune place au flou et à l’ennui.

Sources : Diana di L’Alba & CorseNetInfos – Crédit Photos : Mauricette Schnider

 

 

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Prochains concerts de Diana di l’Alba :

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